lundi 23 mars 2015

J'ai fait la bringue !

Nous les Mamans, avons une vie que nous pourrions définir comme routinière, répétitive et principalement, voire totalement, voire exclusivement axée sur nos bambins. Mais nous n'en sommes pas mécontentes, loin de là. Car nos enfants, c'est notre chair, notre joie de vivre, notre raison de vivre. Sauf que faut pas pousser mémé dans les orties.!!!!



En vrai, nous aimons nos enfants à en crever, certes, nous adorons les câliner, les avoir tout contre nous, nous kiffons grave nous occuper d'eux, les voir grandir, évoluer, les voir se surpasser (un peu grâce à nous), nous surkiffons (si si ça se dit, dans ce cas là, ça se dit), nous surkiffons donc leur petite main dans la notre, leurs jolis cœurs dessinés à l'attention de leur maman, leurs petits pieds tout contre nous, les premiers "je t'aime"...Mais faut bien le dire, nous adorons aussi sortir, faire les boutiques, se faire un bon resto rien qu'à deux, passer du temps entre copines, aller danser, passer une journée à buller, lire un bon bouquin au calme, aller au ciné en amoureux... Bref, on a envie de vivre nous aussi. 

En d'autres mots, nous nous passionnons pour nos enfants mais nous ne sommes PAS QUE DES MAMANS !

Pas si simple de trouver le bon équilibre entre nos vies de Mamans, d’épouses et de Femmes. Pas simple du tout, non, croyez-moi. En devenant maman, il semble inévitable de privilégier un seul aspect de notre vie, on devient mère, et on oublie tout le reste. 
Et puis, notre couple nous rappelle parfois à l'ordre. Alors on tente de se concentrer, aussi, sur notre facette d'épouse. Tant bien que mal, car on ne veut surtout pas passer à côté de notre rôle de maman. 
Et la femme, dans tout ça, elle se perd, parfois, souvent, tout le temps (barrer les mentions inutiles). C'est la femme qui morfle le plus, car s'oublier soi-même n'inflige aucun préjudice à personne, à part à soi-même.

Et c'est un peu ce qui m'arrive...même si je me fais quand même souvent plaisir : je blogue, je vois des amies, je fais les boutiques...mais je ne m'amuse plus vraiment. J'entends par là m'amuser vraiment, m'éclater, me sentir vivante jusqu'au bout des ongles (quoique je dis ça...mais il y a plein de fois où je me sens vivante ...mais c'est souvent par rapport à mon fils, un sentiment de maman comblée, de fierté, d'amour démesuré, de cœur éclatant de bonheur).  Mais là, c'est la Maman qui est épanouie, pas la femme.
Ce qui me manque, c'est de m'éclater, pour moi-même, de danser, de chanter à tue-tête (non ça je le fais déjà, folle que je suis), de transpirer, de dépasser les limites... Des choses "folles" qu'on fait à 20 ans...et qui s'amenuisent au fur et à mesure des années. Besoin de vivre des moments intenses...histoire de ne pas voir les années défiler sans profiter un minimum (parce que 37 ans, c'est pas vieux). 

Alors ce week-end (grâce à ma cousine chérie qui fêtait ses 40 ans), j'ai ENFIN pu m'éclater. Son mari lui avait organisé une énorme surprise, avec tous ses amis et sa famille, dans une salle, au bord de l'eau, avec une animation DJ de folie ( mon cousin, DJ amateur, s'est fait un plaisir de mettre l'ambiance). 
Tout y était : musique à fond, éclairages de folie, rétroprojecteur et animation vidéo projetée au mur et une grande bande de quarantenaires (ou presque) prêts à danser jusqu'au bout de la nuit.


Nous sommes arrivés à 22h30, après le boulot, et je peux avouer que j'étais excitée comme une puce. Une adolescente en puissance! Preuve que nous étions, tous les deux, agités à l'idée de sortir? Tout est parti en live à la pizzéria, nous nous sommes lancé dans une bataille de farine. Au score de la bataille ? 1 partout ! Loulou en a eu plein les yeux, et moi, j'ai mangé de la farine !


22h30 - 1h30 du mat' je n'ai pas quitté la piste de danse. J'ai enchainé toutes les danses, les unes après les autres, j'ai bougé mon corps, j'ai dansé, j'ai crié, j'ai transpiré...je me suis fait plaisir, croyez-moi. 
Un retour dans ma jeunesse, époque où je fréquentais très fréquemment les boites de nuit. 
Je me suis sentie vivante. J'étais très heureuse, car la danse, c'est toute ma vie.

Les basses ont vibré dans ma cage thoracique, les lumières m'ont aveuglé, chaque centimètre de mon corps s'est mis en branle, et a transpiré comme jamais, mes yeux se sont fermés, essayant de ne capter que le son de la musique ... tout mes sens étaient en éveil. 

Une soirée de folie pour une maman qui à l'habitude de travailler le soir, puis de rentrer se coucher avec un bon vieux film en VOD. Une maman qui ne sort plus, une maman qui ne dépasse plus les bornes parce qu'avec un enfant, elle veut montrer l'exemple. Parce que cette maman a la mauvaise idée de se dire qu'à 37 ans, sa place n'est plus vraiment dans l'amusement, la transgression et le délire mais dans l'équilibre, la raison et l'exemplarité.

Du fun, du fun, du fun !


Alors oui, samedi soir, je me suis fait plaisir (sans être dans l'excès) ... j'ai dansé, j'ai crié sur la piste de danse, en transe avec un bon son techno, j'ai chanté à tue-tête "Il jouait du piano debout" remixé, j'ai kiffé ce remix de Mickael Jackson version zouk-techno, j'ai fait ma "jeun's" en dansant sur des airs d'aujourd'hui, et j'ai adoré réentendre les chansons que j'aimais étant jeune !

Je me suis marré en regardant le film projeté au mur. Des idées psychédéliques de mon cousin diffusés sur un mur de la salle : un chat empaillé, un loup dévorant un homme, les éditions "choc" des Martine, 3 bonnes femmes cul nu faisant de la corde à sauter... Tout ce qui ne fait pas partie de mon quotidien et qui m'a beaucoup fait rire.

Pour la première fois, j'ai testé l'hellium... juste pour connaître cette sensation d'être complètement ridicule dès que tu prononces une phrase. 

Et vous voulez que je vous dise ? Je me suis même fait draguer par...une femme ! Première fois que ça m'arrivait. Et sous les yeux de mon mari (ébahi ! rêveur ? Énervé !) Et pourtant, j'en ai fait des soirées en boite. Si ça c'est pas de la folie, hein !

Bref, j'ai passé une excellente soirée, 3 heures de pure folie (une folie de maman mesurée tout de même), de danse et de bonheur !

2 heures du mat', je me suis couchée, crevée mais d'une bonne fatigue. Mes pieds étaient endoloris mais mon corps, lui, frémissait encore de plaisir. Preuve qu'à 37 ans, mon corps n'est finalement pas si meurtri que ça. 
Parce que pour la petite anecdote : la dernière dois que j'ai joué à "Just Dance" (environs 3min20) je me suis fait un lumbago. J'ai cru que j'étais bonne pour la casse !

Il ne m'en fallait pas plus pour me rendre heureuse, moi qui suis AUSSI une femme!

A refaire, viteeeeeeee !
Une boite de nuit la prochaine fois ?

NOTE AU LECTEUR : les mots en gras et soulignés définissent les termes de ma folle soirée ! Raisonnable non ?

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