Il y a quelques jours, je vous dépeignais notre séjour à Disneyland Paris en insistant bien sur les effets merveilleux et magiques de ce lieu. J'en faisais tout un plat . L'hôtel, le parc, les attractions, les moments partagés à trois...et bla bla bla! Il fallait que je vous en mette plein les yeux pour que puissiez saisir tout le contraste avec ce nouveau billet.
Parce que Disney c'était génial (évidemment!) mais tous les "à côté" ont été plus que pénibles. Heureusement, nous avons tenu bon. Nous ne nous sommes pas laissé piéger par les contrariétés, nous ne nous sommes pas laissé aller à la déprime ni à la colère...et Heureusement ! Parce qu'il y avait de quoi péter un plomb.
Resituons les faits :
7 juin (après le service) début des mini vacances
8 juin baptême religieux d'Enzo, 50 invités, du monde à la maison et des préparatifs par dessus la tête.
10 juin départ en train pour Disneyland Paris pour un séjour de 3 jours 2 nuits
12 juin retour en train dans le Var
13 juin reprise du boulot avec l'ouverture de la coupe du monde de foot (yeahaaahhhh)
Un planning chargé, dense avec un timing millimétré...mais c'était sans compter sur les différentes "merdes" qui sont venues s'y greffer.
D'abord, nous apprenons pas SMS une grève des trains annoncée dès le 10 juin 2014.
Chouette, on avait prévu de partir en train!
Ca commençait bien !
D'abord un bon coup de speed, une petite crise de nerfs, puis je me suis ressaisie, j'ai examiné toutes nos solutions et nous avons tranché : partir en voiture soit 859 kms...
Pas le choix ! On ne pouvait pas annuler le voyage (d'un parce que tout était payé et de deux parce que c'était le cadeau de baptême d'Enzo, et il l'attendait tellement !), on ne pouvait se permettre d'espérer un train sans être sûr et certain de rentrer à la pizzéria pour la coupe du Monde...donc, pas le choix.
Départ en voiture !
Donc...il a aussi fallu gérer le garagiste (en plus du baptême) parce qu'il était hors de question de faire autant de route sans un check-up rapide de notre bolide.
Finalement, le baptême se déroule à merveille, et le lendemain 14h00, après avoir fait les bagages en panique, après avoir cherché partout ma petite veste grise, après avoir gueulé crié sur Enzo qui me défaisait les bagages aussi vite que je les faisais et menacé 100 fois de le punir...nous avons fini par embarquer dans notre break familial, bondé de bagages...
Direction Lyon.
Et oui, nous avions décidé de faire une halte, à l'aller comme au retour, chez Parrain-Marraine pour couper le trajet en deux.
Sur la route ... 38°C.
Un vrai plaisir de rouler avec une chaleur aussi étouffante.
Halte à Lyon, sans encombres (Dieu soit loué).
Une petite pause, un dodo bien mérité et un lever aux aurores pour repartir à Paris.
Et là, merci Madame GPS "de merde" (application gratuite grâce à Loulou radin) qui nous a fait prendre des routes de traverses. Soit disant tous les chemins mènent à Rome...en tous cas, c'est pas le cas pour Disney.
A une trentaine de minutes de Disney, sous 38°C... le GPS nous a fait un sale coup. Sur l'autoroute, à un embranchement, Madame GPS n'arrivait pas à se décider...de sorte que nous avons du décider pour elle et...
Ben c'était pas le bon choix. Nous avons donc fait 50 bornes de plus pour rejoindre la bonne route.
A présent nous roulons sous la pluie (bienvenue à Paris!) et nous cherchons désespérément notre route. Nous sommes sur une route nationale, et à chaque rond-point, cette connasse de Madame GPS ne nous indique pas la route, elle matérialise le rond-point mais ne nous indique la sortie que quelques minutes après être déjà sorti (au hasard) du rond-point.
Franchement, on en a ri.
Les nerfs surement !
Mais bon, notre flair, notre vieille carte routière toute pourrie ont eu raison de ce sort maléfique qui nous éloignait de Disney.
Une fois à Disney, tout a été parfait.
Ah non !
J'oubliais ...mon allergie.
J'ai fait une réaction à je ne sais pas quoi. Des boutons partout, sur tout le corps, qui démangeaient.
J'ai donc fait un tour au centre de premiers secours de Disney (ça, j'avais jamais testé).
Un anti-histaminique et j'étais repartie. Hors de question d'aller voir le médecin, je ne voulais pas rater une miette de Disney.
Le seul "hic" c'est que ma nièce (au baptême d'Enzo) venait de contracter la scarlatine. J'avais un peu peur d'avoir la même chose.
Juste là, à Disney ! La poisse.
Finalement, en fin de journée les boutons ne grattaient plus alors j'ai abandonné l'idée de la scarlatine.
Ouf ! Manquait plus que ça!
Ouf ! Manquait plus que ça!
Jeudi 12 juin, vers midi, il a fallu dire "aurevoir" à Disney. Nous étions déçus de devoir partir si tôt (alors que normalement notre train était prévu en fin d'après-midi).
Quelques larmes et un gros câlin et nous avons pris le chemin du retour sans Madame GPS (qu'elle aille se faire voir!) et avec une chaleur étouffante.
5 heures plus tard, on arrivait à Lyon, crevés d'avoir encore une fois cherché notre route à 15 bornes du point d'arrivée.
On est des boulets quand même !
Et là, pour clore le séjour en beauté, Enzo nous fait une poussée de fièvre, il était brulant, blanc et tout fatigué.
La scarlatine ?
Et mer-de !
Une nuit un peu agitée, Enzo est fiévreux, nous inquiets.
Finalement, levés à 7h00 du mat' on reprend la route direction Le Var.
3h30 plus tard (oui j'ai mis les gaz sur la route) nous sommes arrivés à la maison, nous avons posé les bagages et sommes allées faire la queue chez le médecin.
Verdict : angine rouge (qui annonce peut-être la scarlatine).
Allez au point où on en est !!!
Vendredi 13 juin, 17h00 nous étions de retour au boulot éreintés, crevés, naze
mais avec des souvenirs plein la tête.
Pour la petite histoire, Enzo n'a pas déclaré la scarlatine.
A quand les prochaines vacances ?
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